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Sophrologie : définition

Sophrologie : définition et applications

Souriez, vous respirez ! En toute logique, vous êtes donc en vie et plein de ressources que vous soupçonnez à peine. Par proximité sémantique, la respiration (de la racine spīro) se rapproche parfois du souffle vital et de l’esprit (tous deux issus de spīrĭtŭs). Certaines civilisations orientales l’associent de fait à l’harmonie spirituelle et l’équilibre des énergies. Par conséquent, sa maîtrise pourrait ainsi contribuer au bien-être. De nombreuses méthodes et disciplines sont nées de cette hypothèse, parmi lesquelles la sophrologie s’est taillée une place et une définition de choix.

La sophrologie, discipline du bien-être

Qu’est-ce que la sophrologie ?

Loin de se cantonner à de simples exercices de respiration, la sophrologie repose sur un ensemble de techniques de relaxation. Son créateur, le neuropsychiatre Alfonso Caycedo, la conçoit comme une « nouvelle école scientifique qui étudie les modifications de la conscience humaine. » Pour autant, la sophrologie ne jouit d’aucune reconnaissance médicale. Il s’agit moins d’une science que d’une médecine douce, d’une activité psychocorporelle destinée au bien-être et au développement personnel. Plus schématiquement, on peut la définir comme une méthode de relaxation destinée à mobiliser ses capacités propres et vivre une vie plus saine.

Comme toute activité physique, la sophrologie demande un peu d’entraînement pour être efficace. Un certain conditionnement physique et mental peut s’avérer nécessaire pour y être plus réceptif. Mobiliser l’équilibre entre son enveloppe matérielle, son esprit et ses émotions est primordial pour mieux comprendre comment fonctionnent le corps et ses synergies. En tant que méthode très axée sur la psychologie, un client se doit de faire preuve d’ouverture d’esprit pour espérer voir la sophrologie fonctionner. Inutile de s’y essayer si l’on n’y croit pas ou que l’on trouve ça bidon : pas d’implication, pas de résultats.

Bienfaits et bénéfices de la sophrologie

Dès lors que l’on se sent en confiance, sa pratique peut apporter de l’équilibre dans plusieurs aspects du quotidien. Plusieurs problématiques liées au stress peuvent parasiter la vie d’un client, que la sophrologie se propose d’affronter thérapeutiquement.

stress

  • En fin de grossesse, une future mère peut voir sa tension monter crescendo. Ce n’est pas n’importe quel événement qui se profile après tout… En appliquant les bons exercices, une femme enceinte se dote d’outils de détente et de gestion de la douleur pour appréhender l’accouchement de manière positive.
  • Autre période de changements physiques et émotionnels radicaux, l’adolescence peut s’avérer difficile à supporter. Entre mal-être et manque de concentration, un ado bien charpenté doit sereinement aborder sa nouvelle vie pour comprendre son corps et réussir sa scolarité. La sophrologie peut accompagner ces changements en améliorant les conditions psychologiques de croissance des jeunes gens.
  • Un deuil, un divorce ou une réorientation professionnelle sont tout autant de changements de situations difficilement gérables. Savoir faire le vide et se relâcher est essentiel dans ce genre de contexte. La sophrologie offre les clés pour se détacher des événements parasites et retrouver ce qu’il faut de plénitude en période difficile.
  • Elle prépare également à des événements importants, source de stress intense comme un entretien d’embauche ou un examen. Un bon suivi sophrologique permet au client de booster sa confiance en soi et se mettre en bonnes dispositions.
  • Outre l’adolescence, la sophrologie aide à vieillir en toute sérénité. La détente corporelle et le bien-être mental qu’elle prodigue apaisent les problèmes de mémoire, de dépression ou de fatigue qui accompagnent l’âge.
  • Enfin, une pratique avertie permet de mieux supporter certaines douleurs chroniques ou occasionnelles. La sophrologie ne soigne pas, mais aide à vivre en harmonie avec son organisme, dont les maux ou maladies sont en général des dérèglements.

Une discipline bien encadrée

Suivre une séance de sophrologie

Suivre une séance de sophrologie ? Rien de plus simple ! Non seulement n’importe qui peut y assister à partir de 6 ans (peu ou prou l’âge d’aptitude à comprendre et recevoir des informations), mais encore mieux : aucune contre-indication ne s’oppose à son exercice. Sinon quelques troubles psychiatriques très spécifiques.

Comptez un tarif allant de 10 à 20 € pour une séance collective et entre 45 et 100 € en individuel. Notez bien que, non reconnue comme spécialité médicale, la sécurité sociale ne rembourse pas la sophrologie. Éventuellement, certaines mutuelles proposent une prise en charge forfaitaire. Participez avec optimisme et confiance en la méthode !

séanceUn sophrologue consacre la première consultation d’un client à cerner ses besoins et dresser son état des lieux psychique. Au cours des différents exercices qu’il dispense, il lui apprend à se connecter à son corps et se relaxer par de la respiration dynamique et de la visualisation positive. Chaque étape de la séance se voit ponctuée d’une phase d’observation, centrée sur les sensations ressenties. Un client achève sa consultation en formulant les phénomènes perçus durant l’heure passée avec son thérapeute. Celui-ci lui donne généralement d’autres exercices à pratique à la maison, entre chaque rendez-vous.

La profession de sophrologue

Depuis le début de cet article, le terme de patient a volontairement été occulté au profit de celui de client. Aucun mépris envers la sophrologie là-dessous. Simplement, son utilisation est légalement proscrite aux professionnels, la discipline ne relevant d’aucune spécialité médicale. Au-delà de sa connotation marchande, le terme “client” présente tout de même l’avantage de rester neutre dans la relation au thérapeute.

Bien que la sophrologie ne soit pas considérée comme une spécialité médicale, l’État reconnaît néanmoins la profession. Pour être exercée, un certificat ou diplôme de praticien n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé. Même s’il n’en existe à ce jour aucun diplôme d’État, la sophrologie repose sur un certain bagage de compétences professionnelles et une pédagogie particulière. La formation initiale de sophrologue permet, au cours d’un cursus de 304 heures réparties en 6, 12 ou 24 mois, de justifier de la Certification Professionnelle de Sophrologue, titre officiellement enregistré au RNCP.

Discipline plus vaste qu’il n’y paraît, la sophrologie se divise en plusieurs approches, dont les méthodes varient. Entre autres,

  • L’approche caycédienne : la plus courante, sous sa forme créée en 1960 par Alfonso Caycedo. Destinée à renforcer les attitudes positives, ses sujets entraînent leur corps et leur esprit à la sérénité dans une logique de bien-être.
  • L’approche dynamique : fondée par Yves Davrou, élève de Caycedo, consistant en un travail rapide sur la conscience. Elle privilégie des exercices soigneusement planifiés dans un souci de soulagement et de prévention.
  • L’approche analytique : sur des bases psychanalytiques héritées de Jung, Freud et Lacan, la “sophroanalyse” accompagne certains troubles psychiques. Employée pour explorer les processus mentaux, elle sollicite des techniques susceptibles d’éveiller des manifestations de l’inconscient.
  • L’approche ludique : ancrée dans une dynamique de groupe, la sophrologie ludique favorise l’expression corporelle et la créativité. Elle fait appel aux potentialités du corps par le biais de la marche, de la relation à l’autre et du lâcher-prise.

Conclusion

Du haut des bienfaits qu’elle peut prodiguer et de ses divers moyens d’application, la sophrologie s’impose comme une discipline très sérieuse et complète. Médecine douce certes, mais positive, stimulante et adaptative, applicable dans de nombreux aspects de la vie de tous les jours. Loin d’apporter la solution à tous les problèmes, une pratique régulière permet à tout le moins de les atténuer. C’est un petit pas pour l’humeur, mais un grand bon pour le développement personnel !

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