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polysomnographie

La polysomnographie

La polysomnographie, kézako ? Derrière ce nom barbare se cache une analyse du sommeil qui pourrait bien vous aider à comprendre pourquoi vous dormez mal depuis tant d’années, et pourquoi votre partenaire tient tant à ses bouchons d’oreille au moment de dormir. Si, chéri, tu ronfles. Je t’assure. Et parfois, tu t’arrêtes de respirer.

Cette situation vous est familière ? Elle décrit un peu trop parfaitement vos conversations au petit déjeuner ? Un examen complet, réalisable à domicile, sera peut-être la solution pour retrouver des nuits tranquilles – les vôtres, et les siennes.

Le sommeil en bref

Nous passons près d’un tiers de notre vie à dormir. Marmotte ou oiseau de nuit, nous avons tous besoin de nous glisser dans les bras de Morphée. En effet, le sommeil est essentiel à notre bon fonctionnement tant il a d’influence sur notre métabolisme, notre mémoire ou encore notre immunité.

Les cycles de sommeil

Une nuit de sommeil se compose de 3 à 6 cycles de sommeil de 60 à 120 minutes chacun, en moyenne. Chaque cycle se décompose lui-même en deux phases :

  • Le sommeil lent composé de la phase de transition entre la veille et le sommeil, d’une phase de sommeil léger, puis d’une phase de sommeil profond. Durant cette phase, notre activité cérébrale ralentit et notre consommation d’oxygène diminue.
  • Le sommeil paradoxal, ou phase REM (pour Rapid Eye Movement, du nom des rapides mouvements oculaires observés), est la phase durant laquelle les rêves sont les plus intenses. Même s’il est possible de rêver durant le sommeil lent, ce sont généralement les rêves de cette période dont on se souvient.

Le rythme circadien

En dehors des cycles qui le composent, le sommeil est également régi par ce qu’on appelle le rythme circadien, naturellement généré par l’organisme (on parle de rythme endogène) et qui dure environ 24 heures. Il est en permanence resynchronisé par certains facteurs extérieurs, principalement la lumière, mais aussi l’activité physique ou la température extérieure.
Le rythme circadien influence énormément notre organisme. Ses fonctions sont, entre autres, en lien avec :

rythme circadien

Le rythme circadien est une véritable horloge biologique

  • la veille et le sommeil
  • la température corporelle
  • la pression artérielle
  • la production hormonale
  • la fréquence cardiaque
  • la sécrétion de mélatonine, parfois appelée « l’hormone du sommeil »

Vous l’aurez compris, le rythme circadien régit de nombreux aspects de notre biologie, et notamment tout ce qui est en lien avec l’endormissement et le sommeil.
Des troubles du rythme circadien existent, qu’il s’agisse d’un endormissement et d’un réveil très tôt (souvent observés chez les  personnes âgées), ou au contraire, très tardifs (fréquemment rencontrés au cours de la puberté et chez les jeunes adultes). Ces troubles peuvent provoquer des maladies cardiovasculaires, une altération des fonctions cognitives, et bien entendu certains troubles du sommeil.

Les troubles du sommeil concernés par la polysomnographie

Et la polysomnographie dans tout ça ? On y vient. Comme il s’agit d’un examen visant à détecter et diagnostiquer certaines maladies du sommeil, nous allons vous présenter les principaux troubles recherchés par la polysomnographie. D’autres affections existent mais ne sont pas concernées par cet examen, vous pourrez en retrouver certaines ici ainsi que quelques conseils pour reprendre un bon rythme de sommeil.

Le Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil

Le Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil, ou SAHOS, est le principal trouble du sommeil recherché par la polysomnographie. On parle d’apnée du sommeil lorsque la respiration s’interrompt brièvement (10 secondes ou plus). Si cette interruption s’accompagne d’une diminution du taux d’oxygène dans le sang, on parle d’hypopnée. Ce syndrome est causé par un rétrécissement des voies aériennes lorsque les muscles de la gorge se relâchent, ce qui diminue voire réduit à zéro la quantité d’air entrant et sortant. Les principaux symptômes sont :

  • la sensation de n’être pas assez reposé alors que l’on vient de dormir
  • des migraines
  • un manque d’énergie
  • des sautes d’humeur
  • la somnolence
  • des sensations d’étouffement durant la nuit

Le syndrome d’apnée centrale

Plus rare que le SAHOS, le syndrome d’apnée centrale vient d’une altération du fonctionnement d’une partie du cerveau nommé le tronc cérébral. En temps normal, le tronc cérébral détecte les variations de dioxyde de carbone dans l’organisme et commande donc aux muscles respiratoires de se mettre en mouvement afin d’apporter de l’oxygène. Dans le cas du syndrome d’apnée centrale, le tronc cérébral est moins sensible à ces variations. Comme dans le cas du SAHOS, la somnolence ou les migraines sont des symptômes de ce trouble, dont le diagnostic se confirmera par la polysomnographie.

L’hypersomnie

Passer sa vie à dormir, quel bonheur me direz-vous ! Mais tout le monde n’est pas d’accord, et certainement pas les hypersomniaques. L’hypersomnie est une maladie rare et encore mal connue qui provoque un besoin excessif de dormir. Non seulement l’hypersomniaque dort beaucoup la nuit, mais il passe également ses journées en état de somnolence. Cela devient donc rapidement handicapant, d’autant plus que cela peut entraîner des difficultés de concentration et d’apprentissage. Un agenda du sommeil ainsi qu’un examen polysomnographique long (parfois sur 24 heures, et à répéter plusieurs fois au besoin) aideront grandement au diagnostic.

Autres troubles du sommeil concernés par la polysomnographie

Pour certaines pathologies, la polysomnographie n’est pas systématiquement indiquée : cela dépendra de l’intensité du trouble ou d’autres symptômes présentés par le patient. On retrouve dans cette catégorie :

  • L’insomnie aiguë ou chronique
  • Les troubles du rythme circadien
  • Les parasomnies comme le somnambulisme, le bruxisme (grincement des dents pendant le sommeil), les terreurs nocturnes ou certains mouvements violents
  • Le syndrome des jambes sans repos
  • La fatigue chronique
ronflements

Les nuits ne sont pas toujours reposantes pour tout le monde…

La polysomnographie

Après avoir présenté certains troubles du sommeil auxquels vous vous identifierez peut-être, nous y voilà : la polysomnographie, qu’est-ce que c’est ? En quelques mots, on étudie la physiologie du sommeil au moyen d’un examen complet qui va évaluer et quantifier la présence de troubles. Généralement, cet examen se réalise la nuit. Les résultats sont ensuite analysés et permettront à votre médecin de mettre en place des solutions pour vous aider.

Que mesure-t-on durant une polysomnographie ?

La polysomnographie, au moyen de divers capteurs, va recueillir un certain nombre de paramètres :

  • La ventilation ;
  • L’activité des muscles respiratoires, des muscles au niveau du menton, et des muscles des bras et des jambes ;
  • Le ronflement ;
  • La saturation en oxygène (c’est-à-dire le taux d’oxygène dans le sang)
    Le niveau de somnolence diurne ;
  • Les mouvements involontaires durant le sommeil ;
  • La position ;
  • La pression artérielle ;
électrocardiogramme

Le rythme cardiaque est un des paramètres mesurés durant la polysomnographie

La polysomnographie à l’hôpital

Lorsqu’elle est réalisée à l’hôpital, la polysomnographie est un examen très complet et qui servira de référence pour la suite. On place un certain nombre de capteurs sur le corps à partir desquels le médecin récupèrera les données afin d’établir son diagnostic. Quatre mesures principales sont effectuées à l’aide d’électrodes placées sur le cuir chevelu, le visage, la poitrine, les bras et les jambes :

  • L’électroencéphalographie : mesure de l’activité électrique du cerveau
  • L’électromyographie : mesure du fonctionnement des nerfs et des muscles
  • L’électrocardiograpie : mesure de l’activité électrique du cœur
  • L’électrooculographie : mesure de la position de l’œil

Ces examens permettent de détecter et de quantifier les différents stades du sommeil. Combinés à la pose d’un micro pour estimer les ronflements ou encore d’un oxymètre (une petite pince indolore posée sur le doigt) pour évaluer le taux d’oxygène dans le sang, les examens réalisés pendant la polysomnographie donnent une vision complète du sommeil du patient et des potentiels troubles associés.

La polysomnographie à domicile

La perspective de passer une nuit complète à l’hôpital en étant truffé de capteurs ne vous enchante peut-être pas tant que ça, voire vous rebute complètement. Mais pas de panique : la polysomnographie, moyennant quelques aménagements, est un examen réalisable à domicile. Si vous pensez souffrir de troubles du sommeil ou de la respiration, ne laissez pas quelques appréhensions vous bloquer dans votre diagnostic et discutez avec votre médecin pour une prise en charge moins invasive et dans ce cadre rassurant qu’est votre lit.
Sachez qu’il existe quelques conditions préalables à la réalisation d’une polysomnographie à domicile, parmi elles :

  • Ne pas souffrir de troubles cognitifs ou d’une autre pathologie complexe déjà connue
  • Etre calme
  • Suivre les recommandations et indications données par le personnel médical, aussi bien avant, pendant qu’après l’examen
  • Vivre dans un environnement qui permette la bonne mise en place de la polysomnographie

Vous aurez un entretien avant l’examen afin d’évaluer vos principaux symptômes et vos antécédents médicaux. On vous expliquera ensuite le protocole à suivre. Selon les cas, soit vous vous verrez remettre le matériel, soit un technicien viendra directement l’installer à votre domicile et le récupèrera le lendemain. Le temps nécessaire aux analyses des résultats et leur transmission dépend des équipes médicales, certaines promettant un résultat en quelques jours, d’autres en plusieurs semaines. Dans tous les cas, il est indispensable de ne pas changer ses habitudes de sommeil afin que la polysomnographie soit la plus représentative possible.

Même si la polysomnographie à domicile est fiable, les mesures effectuées sont nécessairement moins complètes que lors d’un examen à l’hôpital du fait du matériel disponible. Ainsi, vous ne serez équipé « que » :

  • D’une canule nasale (une sorte de cordon dont les embouts se placent dans les narines) pour mesure votre débit d’air
  • D’un oxymètre afin de surveiller votre pouls et votre saturation en oxygène
  • D’un appareil installé sur thorax qui enregistre la position de votre corps

La polysomnographie à domicile représente une alternative fiable à la polysomnographie réalisée à l’hôpital. Elle est également plus facilement acceptée par celles et ceux que la perspective de passer une nuit en laboratoire inquiète, et dans tous les cas, bien plus confortable : vous êtes dans un environnement connu, dans lequel vous avez vos habitudes, entouré de vos proches. Elle convient parfaitement au diagnostic d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil, si aucun autre trouble du sommeil ne semble se manifester. N’hésitez pas à proposer cette alternative à votre médecin, qui saura ensuite vous aiguiller vers la solution la plus adaptée à vos besoins.

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