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La découverte de la planète Mars

De nos jours, les expériences de navigation spatiale se multiplient. Les scientifiques de la Terre cherchent à nous faire voyager dans l’espace. Faute de pouvoir, pour le moment, nous propulser à l’autre bout de la galaxie, nous avons choisi de concentrer notre attention sur Mars. Cette planète que l’homme espère bientôt terraformer à son image.

Une planète rouge ?

Mars

Les recherches scientifiques montrent que Mars est une planète tellurique, c’est-à-dire rocheuse, dix fois moins massive que la Terre. Elle est vue de la Planète bleue et apparaît rougeâtre de par la poussière riche en oxyde de fer qui recouvre sa surface. Lorsqu’elle est hydratée, l’oxyde de fer a une couleur ocre.

Les pôles de Mars sont en permanence recouverts de calottes blanchâtres, très variables en fonction des saisons. Au début du printemps boréal par exemple, la glace du pôle nord, exposée au Soleil, se sublime. Elle passe directement de l’état solide à l’état gazeux. Cette sublimation crée ensuite des masses d’air à l’origine de vents qui soulèvent d’importantes quantités de poussières. Et, sont susceptibles de déclencher des tempêtes de poussière à l’échelle de la planète tout entière.

D’autre part, la planète Mars se caractérise par une opposition très nette entre l’hémisphère nord, constitué de vastes plaines lisses.  Et, l’hémisphère sud, formé de plateaux riches en cratères d’impacts. L’hémisphère nord est entre 1 km et 3 km moins élevé que l’hémisphère sud. L’épaisseur de la croûte y est de 32 km contre 58 km pour les plateaux du sud.

Cette division est probablement apparue il y a environ 4 milliards d’années. Le cœur des géophysiciens balance aujourd’hui deux théories pour expliquer cette coupure: l’une est liée à la dynamique interne de la planète (au niveau du manteau et tectonique des plaques), et l’autre à un ou plusieurs grands bombardements qui auraient entraîné la fusion des terrains de l’hémisphère nord.

 

L’apparition d’eau sur Mars

La planète Mars a des calottes polaires qui peuvent changer de taille selon les saisons, elles sont principalement constituées de glace d’eau avec en hiver une fine couche de dioxyde de carbone à l’état solide. Le volume de toute cette glace représente environ 3,2 millions de kilomètres cubes, soit plus que la calotte du Groenland.

En effet au XXIème siècle, la présence de cette eau liquide ne peut pas se maintenir à la surface de la planète Mars, du fait de la faible pression atmosphérique. Elle ne peut exister que sous forme de glace d’eau, solide, ou sous forme de vapeur d’eau, gazeuse.

Le constat des traces indiscutables de la présence d’eau liquide signifie aussi qu’à notre époque, l’atmosphère martienne est certainement plus dense. L’hypothèse la plus argumentée est celle de l’échappement d’une bonne partie de cette atmosphère dans l’espace interplanétaire. Mars, petite planète par rapport à la nôtre, s’est alors refroidie plus rapidement. La conséquence a été la perte de son champ magnétique d’origine interne, lequel sur Terre joue un rôle important de protection par la création de la magnétosphère. Un véritable bouclier protégeant notre atmosphère de son érosion par le vent solaire.

Du fait de sa petite taille, la température interne de Mars a baissé plus vite. Après ce premier milliard d’années pendant lequel Terre et Mars devaient se ressembler beaucoup plus qu’actuellement. Le noyau métallique n’a pu engendrer ce champ magnétique interne. Le bouclier magnétosphérique a alors disparu, et l’atmosphère martienne s’est progressivement faite emporter par le vent solaire, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus permettre à l’eau d’exister sous forme liquide.

Par ailleurs, il y a eu la découverte de traces d’écoulements actifs sur des pentes en 2006 par les satellites en orbite. L’étude reprise plus systématiquement a permis de découvrir en 2011 des écoulements saisonniers déclenchés par un ensoleillement accru lors de l’été local. Ils apparaissent sur les pentes internes de nombreux cratères aux latitudes moyennes à basses, et sont typiquement actifs depuis le début de l’été local. Autrement dit, pendant l’équivalent d’un trimestre, les traces d’écoulement se figent puis disparaissent progressivement.

Après la lecture de l’apparition d’eau sur cette planète, nous pouvons-nous poser la question suivante: Est-il possible qu’un être humain respire sur Mars ?

Pouvons-nous respirer sur Mars?

mars

Cette planète a une atmosphère qui est fine car elle a une pression très faible (moins d’un centième de celle sur Terre). Cette atmosphère contient principalement du dioxyde de carbone (à hauteur de 96 %). Elle peut renfermer de l’oxygène, mais en trop faible quantité pour qu’un humain puisse espérer respirer : 0,1 %. À titre de comparaison, l’atmosphère terrestre contient 21 % d’oxygène.

C’est ainsi qu’un être humain aura des difficultés à accomplir des missions dans cette planète. Les scientifiques réfléchissent à comment fournir assez d’oxygène à tout l’équipage d’une base martienne. Un premier pas encourageant a été accompli par le rover Perseverance, qui a produit de l’oxygène à partir du dioxyde de carbone de l’atmosphère de Mars.

 

La lecture de cet article vous a-t-elle intéressé ? Souhaitez-vous voyager sur Mars ?

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