Passionnée par un travail de compréhension et de recherche d’une harmonie, la thérapeute holistique s’ouvre à un vaste champ disciplinaire au quotidien. De la quantique à l’énergétique, en passant par le psychocorporel, Isabelle-Délia Riffaud en apprend tous les jours et évolue sans cesse à mesure que s’enchaînent les séances qu’elle délivre à une patientèle variée. Rendez-vous dans son monde de partage !
« Réaccorder, resyntoniser les gens pour les ramener au cœur d’eux-mêmes, à leur essence originelle, à qui ils sont, à qui nous serions tous sans nos conditionnements”. Cet objectif, Isabelle-Délia Riffaud le porte chaque jour lorsqu’elle se pose sur les questions existentielles et « contraintes de la société ». En invitant ses patients à remettre le travail sur soi au centre de tout, elle les accompagne à poser le doigt sur leurs sentiments les plus enfouis pour Être et rayonner qui ils sont au monde.
Dans ce rapport très intimiste avec ses patients, la praticienne n’est jamais figée sur une méthode en particulier. Non seulement elle peut sans cesse « faire de nouvelles découvertes”, mais personnalise constamment ses modes d’action, faisant appel aux compétences dont elle dispose selon la sensibilité de chaque personne. “J’aime vraiment relier matière et non-matière, visible et non-visible”, assure-t-elle. Avec des pratiques assez différentes et toujours très complémentaires, Isabelle-Délia Riffaud incarne ainsi le rôle d’une véritable médiatrice axée sur un développement personnel poussé.
Du mal-être à l’ouverture
Pour parvenir à développer de telles capacités, la praticienne a d’abord dû traverser des épreuves délicates dans sa jeunesse. À la fois hypersensible et médium, elle perçoit le monde qui l’entoure d’une façon bien différente et peut ressentir les émotions des personnes qu’elle croise dans les lieux publics ; “quand vous n’êtes encore qu’une enfant, vous n’avez pas forcément conscience de ce que c’est, ou vous n’êtes pas forcément bien accueillie par la société”, constate-t-elle.
Souvent isolée, elle doit, malgré son jeune âge, faire face à des périodes de troubles. Adulte, sa souffrance l’amène à solliciter l’aide de professionnels tels que des psychothérapeutes biodynamiques. Après un parcours de “plusieurs types de thérapies” elle prend enfin conscience de ce qu’impliquent les caractéristiques que la nature lui a offertes. C’est là qu’elle apprend à les voir comme des qualités ressources.
Après avoir progressivement su faire une force de ses propres tracas, Isabelle-Délia Riffaud apprend peu à peu à se tourner vers les autres. Sans jamais se laisser pour autant “dépasser par les émotions” ou “tisser des liens trop forts” avec ses patients, elle se met à évoluer au fil de ses rencontres pour emmagasiner connaissances et formations sur des pratiques diverses.
Une thérapeute couteau-suisse ?
Ce qui fait le charme de cette praticienne basée à Noisy-sur-Oise, c’est sa pluralité bien atypique ! Elle possède en effet une faculté à jongler entre plusieurs méthodes d’accompagnement, selon les besoins de chacun. “Je ne fonctionne jamais avec une séance type, et ne me projette jamais avant d’avoir vraiment identifié ce qui va fonctionner avec tel ou tel patient, je vis l’instant présent, je me laisse traverser par ce qui est bon et juste”. Certains vont se déclarer soulagés après une seule séance, quand d’autres reviendront deux, voire plusieurs fois, pour de nouveaux “symptômes” à transmuter ou simplement pour avoir une compréhension de ce qu’ils expérimentent.
Le profil type du patient ? La praticienne dit n’en voir jamais véritablement. De l’anxiété, du stress, un burn-out, des insomnies, ou encore une dépression : tout type de situation est possible, mais “les histoires de vies et les manières de ressentir les choses sont aussi variées et différentes que deux couchers de soleil peuvent l’être”, soutient-elle avant d’apporter sa réflexion sur l’existentialisme ; “à mes yeux, ce n’est pas la première fois que l’on arrive sur Terre. Je crois au fait que nous avons tous eu des vies antérieures, dont les souvenirs peuvent ressurgir par des formes de mal-être intérieur ou des comportements répétitifs inexpliqués”.
Pour tenter d’identifier et de décristalliser ces maux, c’est là qu’Isabelle-Délia Riffaud peut user d’une palette très étendue. La première ? La thérapie holistique : une façon de travailler sur plusieurs plans et “d’accueillir les personnes dans leur totalité”, dit-elle. Ses soins peuvent aussi bien être psychocorporels, avec une idée de pleine conscience du corps et du vécu personnel. S’ajoutent à cela art-thérapie, chamanisme, travail avec les énergies, et la physique quantique, autrement dit le soin par les ondes électromagnétiques du corps humain. Aussi vaste et surprenant soit son champ de connaissances et de pratiques, la thérapeute ne semble pas décidée à se fermer des portes.
Passage de relai
Si la praticienne ne se contente jamais de ce qu’elle a déjà acquis, c’est bien parce qu’elle semble convaincue que les personnes avec lesquelles elle travaille ne sont pas uniquement vouées à n’être que des patients. Pendant presque deux ans, Isabelle-Délia Riffaud a suivi une dame atteinte d’un cancer du sein ; “outre le fait que les médecins étaient agréablement surpris que ses taux d’analyse soient aussi bons, elle apportait un vrai soutien aux autres patientes atteintes de cancer et démoralisées qu’elle pouvait croiser à l’hôpital, en partie grâce à ce que j’ai pu transcender avec elle”.
Cette idée de transmission dans l’accompagnement de cette patiente lui permettant à son tour et à sa manière d’accompagner d’autres patients, la praticienne en est fière ! Elle qui cherche à en apprendre sans cesse pour guider son entourage se réjouit d’un tel partage : “je considère vraiment la vie comme une grande chaîne sur laquelle chaque maillon a son rôle à jouer “, s’amuse-t-elle à imager.
De la même façon qu’elle aime transmettre en s’aidant de ses capacités, Isabelle-Délia Riffaud croit profondément en une forme de complémentarité entre tous les types de praticiens ; “nous avons la possibilité de s’entraider et de réorienter chaque patient si besoin”, explique-t-elle. Bien loin alors de quelconques clivages, elle préfère penser que tout est bon à prendre lorsqu’il s’agit de “trouver la meilleure alchimie possible au service de l’humain”, dans un monde riche en partage.