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ENTRETIEN – François Ampe, la télépathie comme thérapie animale

Il arrive de se trouver démuni devant la souffrance de son animal de compagnie. Les cas les plus extrêmes ou les plus particuliers, ceux devant lesquels les soins vétérinaires ne suffisent plus, figurent parmi ceux que François Ampe, basé à Fleury-sur-Orne s’applique à résoudre. Agriculteur et paysagiste de formation, les diplômes ne signifient pourtant rien pour lui. Sinon, comment en serait-il arrivé à pratiquer la télépathie animalière ? Une discipline surprenante au premier chef, qui ne lui attire pas moins une clientèle très variée et toujours enthousiaste.

Mais la télépathie animale, qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ? Est-ce que c’est efficace ? Laissons à François le soin de tout nous expliquer !

La télépathie animalière, en voilà une discipline nouvelle ! Peux-tu nous en dire plus sur la manière dont tu as commencé à la pratiquer ?

françois ampe, télépathe animalierÇa ne m’est pas arrivé comme ça du jour au lendemain, je pense que c’est quelque chose que j’ai depuis tout petit. En fait j’ai toujours été en décalage par rapport à autres personnes de ma génération. Quand c’était trop difficile de communiquer avec les autres, moi je me suis toujours réfugié dans la nature avec les animaux, les plantes, les esprits de la nature… 

Je suis issu du domaine agricole, dont tu ne sors pas facilement. J’ai fait des stages chez un biodynamiste (technique d’agriculture bio avec un versant spirituel, ndlr), une discipline qui m’a tout de suite intéressé grâce à sa dimension cosmique. J’ai vite senti que les dégâts causés par les animaux dans mon champ n’étaient pas anodins, et un jour quelqu’un m’a dit qu’on pouvait communiquer avec les animaux. 

J’ai commencé par interroger les rats qui venaient piller mon stock en hiver. Ils m’ont confié leur peur vis-à-vis de la chienne de la ferme, que je laissais partir en chasse. Quand j’ai communiqué avec ses proies, elles m’ont demandé d’arrêter de la laisser rentrer car elle leur faisait peur. Qu’il n’y avait plus besoin de les chasser, ils allaient se réguler et ne pas faire plus de dégâts que ce que je leur autorisais. Ce qui a fonctionné. Il n’y a pas de hasard : je me suis rendu compte que les dégâts causés par les animaux sauvages dépendaient beaucoup de mon état émotionnel. Quand j’entamais une démarche de paix intérieure ou de réconciliation, la plupart des problèmes finissaient par se résoudre.

Et concrètement, quel est ton rôle en tant que télépathe animalier ?

D’un côté, en m’occupant des problèmes de ma chienne Daïla, qui aboyait et se grattait énormément, je me suis rendu compte que les animaux étaient de véritables miroirs émotionnels. Il faut aussi savoir que je m’entends très bien avec les femmes, avec lesquelles j’ai un lien de confiance qui s’établit très vite. J’ai constaté que la plupart d’entre elles faisaient beaucoup de sacrifices pour leur animal, et que ce comportement était loin d’être bénéfique. 

Ce que veut l’animal, c’est simplement qu’on s’occupe d’elles. Et c’est uniquement lorsqu’elles commencent à s’occuper d’elles-mêmes que l’animal peut retrouver la voie de la guérison, puisqu’il se sent entendu. C’est ça mon job, d’aider ces femmes à se mettre en priorité. Pour cela, leurs petits poilus me donnent des messages assez précis, des poids que portent inconsciemment leurs maîtresses. 

L’animal est un miroir : quand il a un problème, ça ne vient pas de lui, mais généralement de son maître ou de sa maîtresse. 

Tu as une manière différente de communiquer avec chaque animal ? J’imagine qu’entre un chien et une colonie de rats, ce n’est pas la même chose…

Eh bien en fait, d’une certaine manière, si. Tu peux faire de la télépathie avec des pucerons, des pierres, ou même une maison ou d’autres humains. C’est la même vibration

Jusqu’ici, j’ai répondu à toutes les demandes qui m’ont été faites. Je me suis beaucoup occupé de chats, de chiens et de chevaux, les trois animaux domestiques les plus répandus. J’ai déjà eu affaire à des tortues, aussi, par exemple… Je n’ai aucune difficulté à me mettre en lien avec l’âme de quelque animal soit-il. Aucun, en tout cas, n’a refusé d’entrer en contact avec moi, en général c’est même plutôt l’inverse. 

Comment se gère la prise de contact entre l’animal et son maître ? Tu es seul à communiquer, ou tu leur expliques comment faire ?

Je m’adresse aux animaux qui ont très soif de parler. J’explique aux gens comment faire, mais avant la télépathie elle-même, un gros travail préparatoire s’impose. Il s’agit d’être à l’écoute de son corps, d’observer le comportement de son animal ; c’est une première manière de se lier à lui. 

Le truc, c’est que plus je développe ma télépathie, moins j’en fait : la plupart de mes clientes sont déjà en communication avec leur compagnon mais n’en ont pas conscience et se dévalorisent par rapport à ça. Je me considère plutôt comme un révélateur, je donne quelques clés pour qu’elles parviennent à comprendre ce lien. Je mets en fait la personne dans un état qui va lui permettre de comprendre son animal, en lui donnant le minimum d’informations nécessaires pour qu’elle accomplisse le gros du travail.

Ce qui revient le plus souvent, c’est la cliente qui se considère comme une mauvaise maîtresse. Les animaux pourtant sont admiratifs de notre passage sur terre en tant qu’humains, ils ne peuvent donc pas nous en vouloir, au pire nous donner des axes d’amélioration. 

Comment se déroulent tes séances de coaching ? Leur suivi ?

communication animalière

Déjà, il faut savoir que je me suis occupé d’animaux que je n’ai jamais rencontrés. La télépathie, c’est sans frontières ; pour les curateurs, la distance physique n’a pas d’importance.

L’accompagnement peut se faire sur une seule séance, parfois sur trois voire six mois, selon les problèmes et les objectifs qu’on établit avec mes clientes. J’ai un cadre a minima, qui consiste à créer un espace vibratoire qui peut faire office de cocon de tranquillité. Grâce à ça, aucune séance ne se ressemble : je me mets sur un pied d’égalité avec mes clients, pendant qu’on vit l’instant présent

Certaines séances sont consacrées aux corrections énergétiques apportées sur la personne. Pour les accompagnements de longue durée, on va faire mettre en place des routines dans leur quotidien ou suivre l’état de santé de l’animal. La chatte d’une de mes clientes, par exemple, m’a un jour dit qu’elle ne voulait pas de traitement. Ce n’est pas pour autant que je vais prescrire une interdiction de soins vétérinaires, ce n’est pas mon travail. Je me contente de transmettre le message. Et c’est vraiment là qu’on touche aux croyances, aux convictions de chacun. Bien entendu, les soins vétérinaires peuvent être positifs, mais ils peuvent aussi être négatifs lorsque les émotions de la personne entrent en jeu. Les propriétaires ont tendance à s’affoler, et donc à emmener leur compagnon chez le vétérinaire précipitamment. C’est un cas de figure où celui-ci peut se retrouver démuni et donner un traitement qui ne correspond pas à la cause profonde du problème, à savoir l’état émotionnel de son maître. 

Ça arrive aussi de voir les symptômes s’accentuer, mais de manière libératrice. Le chat d’une autre de mes clientes, pourtant en pleine forme, s’est un jour mis à expulser beaucoup de sang. Elle a quand même guéri, comme si cet épisode signifiait qu’elle n’avait fait qu’expulser toutes les saloperies qu’elle avait dans le nez. 

Est-ce que tu penses que la télépathie animalière peut devenir une discipline à part entière ? Certaines personnes t’ont-elles fait part de leur désir de devenir télépathe animalier ?

Bien sûr ! Je ne me suis pas encore lancé dans les formations, mais dans d’autres réseautages de thérapeutes en conscience, j’ai croisé une praticienne qui faisait exactement la même chose que moi. On ne se connaissait même pas avant !

Je sais que certaines choses vont se présenter avec elle, qu’on va probablement coanimer des stages par exemple. Ce ne sont pas encore des choses très évidentes à transmettre pour moi, vu que je n’ai appris de personne et que mon job est purement le fruit de mes expériences. Dans tous les cas, une fois que j’aurais imaginé les bons outils pour mettre ça en œuvre, ça viendra !

Déjà pendant le confinement, j’ai organisé des petits ateliers hebdomadaires sur Zoom. Le principe : chaque participant donnait son ressenti sur une photo d’animal que je partageais. Ce n’étaient pas des communicants animaliers, mais ils donnaient quand même des messages très intéressants, complémentaires aux miens. Certains pensent que la communication animale ne repose que sur des flashes ou des voix, ce qui est une vision très limitée de la chose. 

À propos, est-ce que la télépathie animalière a déjà fait l’objet de critiques ?

Même pas ! Je suis un peu farfelu, certes, mais je dégage toujours quelque chose de consciencieux. J’ai beaucoup de clients médecins ou bardés de diplômes, et ces gens-là me prennent au sérieux alors que je leur raconte des choses à des lieues de ce qu’ils ont étudié. En fait, ils se rendent compte que leurs diplômes les plombent et qu’ils ont envie de développer autre chose.

Tu as entendu parler d’Edward Bach ? C’était un érudit qui a fait des études de médecine assez poussées. Et quand il a découvert les fleurs de Bach, il a laissé tomber tous ses diplômes et s’est barré dans la nature, au contact des plantes. 

En ce qui me concerne, je me suis longtemps demandé ce qui intéressait les personnes qui venaient me voir, parce que j’avais l’impression de ne raconter que des conneries. Mais quand tu es passionné par ce que tu fais, et que tu le fais de manière sérieuse, les critiques ont largement tendance à s’apaiser. 

Un petit conseil, un seul, que tu donnerais aux propriétaires d’animaux de compagnie ?

Un animal n’a pas de problèmes. S’il dysfonctionne, c’est nous qui dysfonctionnons, même inconsciemment. L’animal domestique est comme une extension de nous-mêmes.

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