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Art-thérapie : les formations reconnues par l’État

L’art-thérapie peut s’apprendre de différentes manières. Mais si vous vous destinez à faire d’elle votre métier, il est préférable de suivre une formation reconnue par l’État. Elle vous permettra de vous faire une place au sein des institutions publiques, et vous connaîtrez moins de contraintes : comme celle de ne pas être sûr du salaire en fin de mois !

 

Comment savoir si une formation est reconnue par l’État ?

 Dans un premier temps, il est essentiel de comprendre ce qu’est une formation reconnue par l’État. C’est une formation inscrite au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ou alors qui se situe dans les diplômes universitaires connus de tous (licence, master, doctorat). De bac + 4 (titre RNCP art-thérapeute, certification RNCP médiateur artistique, DU art-thérapie) à bac + 5 (master mention création artistique, spécialités drama-thérapie (théâtre), arts plastiques, danse-thérapie, musicothérapie…).

 

 art. 9 du code de déontologie art-thérapeutique :

 « […] L’art-thérapie est une discipline à part entière, aujourd’hui considérée par les professionnels comme un métier aligné sur les professions paramédicales officielles. L’art-thérapeute exerce son activité sous l’autorité médicale (chef de service d’un hôpital par ex.) ou institutionnelle (directeur d’Ehpad par ex.). »

 

Quelles sont-elles ? 

  •     AFRATAPEM (Association Française de Recherches et Applications des Techniques Artistique en Pédagogie et Médecine) : c’est l’association par excellence à connaître. Elle est à l’origine du 1er Diplôme d’art-thérapie français. 

 

  •     DU (diplôme d’université) en art-thérapie à Tours, Grenoble, Poitiers, Lille… 

 

  •     PROFAC, formation en ligne d’art-thérapeute. 

 

  •     INCAT, institut national d’expression de création d’art et de transformation. 

 

 Il est important de faire attention pour ne pas se laisser embarquer par des formations aux miroirs d’alouettes. Le tout est de prendre le temps nécessaire pour lire les intitulés des cours et de prendre des renseignements auprès des organismes créés à cet effet. De plus, une formation de quelques heures ne serait pas forcément le meilleur moyen d’apprentissage. 

 

Débouchés et salaire ? 

Selon une publication statistique de l’AFRATAPEM, le taux horaire moyen brut pour un salarié(e) est de 22 euros. Ce montant varie selon le nombre d’heures hebdomadaires de l’atelier, l’expérience de l’art-thérapeute et la nature de l’institution. 

Installé(e) à son compte : on constate aujourd’hui un taux horaire moyen de 47€. Avec un régime d’auto-entrepreneur, l’art-thérapeute a la possibilité de commencer une activité en libéral (simplification de paiement pour cotisations sociales et impôts). 

Dans le secteur public, on compte 65 % de salariés contre 35 % en libéral

 

Comment se décider ? 

Voici quelques exemples d’activités effectuées par les art-thérapeutes. C’est une liste donnée à titre indicatif par l’AFRATAPEM : 

  •     Un art-thérapeute musicien dans un service de soins palliatifs : l’accompagnement individuel de patients cancéreux permet en plusieurs séances hebdomadaires de diminuer considérablement l’anxiété. Dans les 24h qui suivent les séances, cela peut aussi permettre une limitation de la prise d’antalgiques. Cela permet enfin de renforcer une certaine disponibilité relationnelle avec les proches et les soignants.

 

  •     Une art-thérapeute calligraphe dans un service gériatrique : après une année d’atelier collectif hebdomadaire, on a pu constater une amélioration de l’estime de soi, une revalorisation sociale, une reprise d’activité relationnelle, une amélioration de la motricité fine des patients.

 

  •     Une art-thérapeute comédienne dans un hôpital de jour en pédopsychiatrie avec des enfants présentant des troubles envahissants du développement : après un an de prise en charge groupale, il est possible de constater une amélioration des capacités relationnelles, d’expression, qui s’accompagne d’une hausse de l’imagination. 

 

  •     Une activité picturale en milieu carcéral a permis à un détenu de courte peine de comprendre la faute qu’il a commise et de préparer sérieusement, dans le cadre pénitentiaire, son insertion professionnelle.

 

 

Et après ? 

  • S’inscrire à la Guilde des art-thérapeutes. La Guilde des art-thérapeutes est un regroupement de professionnels dûment diplômés, accrédités par l’AFRATAPEM présenté dans un Annuaire national des art-thérapeutes. Ce regroupement est à but non lucratif. L’inscription est possible dès l’obtention du diplôme.

 

  • Faire partie du Centre d’étude Supérieur de l’Art en Médecine (CESAM) si vous le souhaitez, permettra de rejoindre un groupe d’art-thérapeutes qui travaille chaque jour à la croissance de leurs connaissances et à la perfection de leurs travaux. 

 

Le CESAM s’organise en trois parties :

  1.     laboratoire de recherche ayant pour objectif la préparation d’un article scientifique ou d’un exposé/conférence en public.
  2.     séminaires de formation : actualisation et perfectionnement des pratiques (cours magistraux, conférences, débats, ateliers).
  3.     masterclass : enseignements de haut niveau.

 

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